“L’enfant est la partie la plus importante
de l’adulte”

– Maria Montessori

À partir de quel âge ?

L’enfance est une période qui commence à la naissance et se termine avec l’entrée dans la puberté, généralement vers 12-13 ans. Il n’y a pas d’âge pour faire accompagner son enfant. On a les problèmes de son âge. Cela ne signifie pas que lorsque l’on est petit, les problèmes sont petits. Ils sont juste proportionnels à la taille, justement. Et pas moins grave ou moins douloureux que ceux des grands.

Je peux donc recevoir de très jeunes enfants, à partir de 4 ans, (avant 4 ans il s’agit essentiellement de thérapies conjointes enfant/parents ou de thérapies mère/bébé), mais il est important de garder à l’esprit que, quelque soit son âge, le travail avec l’enfant n’est rendu possible qu’avec la mobilisation de ses parents.

Ainsi, qu’il s’agisse d’énurésie ou de maux de ventre, d’insomnie ou de terreurs nocturnes, de jalousie exclusive ou de timidité excessive ou bien de problématiques plus traumatisantes telles que la séparation des parents, tout peut être abordé de manière à rassurer et à réconforter enfants comme parents.

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La demande d’accompagnement

Un enfant n’a pas la même capacité d’élaboration et de verbalisation de ses ressentis qu’un adulte. Il « vit » les émotions primaires immédiates comme la joie, la peur, la colère, la tristesse… mais ne peut pas exprimer ce qu’il ressent par des mots et ses émotions passent le plus souvent par des comportements ou des somatisations. En d’autres termes l’enfant parle au travers des symptômes qu’il manifeste. Et ce sont ces symptômes qui le plus souvent alertent les parents et les poussent à consulter un spécialiste.

Cependant, pour les parents, il n’est pas facile de trouver le bon interlocuteur : psychologues, pédo-psychiatres, médicaments ne suffisent pas toujours. Alors il finissent par se tourner vers des méthodes alternatives comme la kinésithérapie, l’ostéopathie ou les thérapies brèves dont la PNL fait partie.

 

 Les motifs d’accompagnement

Les problématiques n’étant pas les même d’un âge à l’autre, les raisons qui amènent des parents à prendre rendez-vous pour leur enfant sont nombreuses.
Voici une liste non-exhaustive des motifs les plus courants d’accompagnement chez l’enfant.

 
 
  • En lien avec la scolarité :
    - échec scolaire,
    - effondrement des notes,
    - phobie scolaire,
    - problèmes de discipline,
    - isolement (absence de vie sociale, d’amis)…

    Tout ce qui constitue une rupture avec le milieu scolaire est un signe à prendre en compte.

  • En lien avec la famille :
    - relations conflictuelles répétitives (agressivité ou violence verbale ou physique) avec ses proches (parents ou frères et soeurs),
    - séparation des parents,
    - difficulté à se séparer de ses parents, sur-attachement…

  • En lien avec l’image de soi :
    - mauvaise d’estime de soi,
    - manque de confiance en soi,
    - dévalorisation…

  • En lien avec des événements de vie :
    - déménagement,
    - arrivée d’un nouveau bébé dans la famille,
    - hospitalisation ou maladie (de l’enfant, des parents, d’un proche),
    - séparation des parents,
    - décès d’un proche…

  • Haut potentiel intellectuel (HPI) ou émotionnel (HPE) :
    - questionnements métaphysiques envahissants,
    - ennui ou désintérêt pour l’école,
    - hypersensibilité…

  • Conduites oppositionnelles :
    - colères répétées et incontrôlables,
    - opposition systématique (refus délibéré de se conformer aux demandes de l’adulte) ou passive…

  • Plaintes somatiques répétées :
    - maux de têtes,
    - maux de ventre,
    - douleurs répétées…

  • Dépression, mal-être général :
    - tristesse,
    - repli sur soi,
    - perte d’intérêt (désinvestissement au niveau social, scolaire, personnel)…

    Même si la dépression est rare chez les tout-petits, elle peut survenir dès l’âge de 3 ans, notamment s’ils ont des antécédents familiaux.

  • Troubles du sommeil :
    - difficultés d’endormissement,
    - réveils fréquents,
    - terreurs nocturnes…

  • Troubles anxieux :
    - cauchemars répétés,
    - angoisse de séparation ou de perte,
    - peurs irrationnelles…

  • Troubles obsessionnels compulsifs (T.O.C.) et rituels (souvent liés à de l’anxiété).

  • Troubles de la propreté :
    - énurésie,
    - encoprésie…

 


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 En quoi la PNL est-elle adaptée pour les enfants ?

La PNL présente l’avantage d’être amusante et active. L’enfant a le sentiment de jouer. Il ne reste pas assis sur une chaise à écouter ou à parler de ses problèmes. Le travail avec les enfants en PNL s’effectue essentiellement au travers d’exercices ludiques.

Jeux, figurines, dessins, contes et histoires stimulent l’imagination et à la créativité de l’enfant, toutes deux très fécondes. Ce sont autant de prétextes pour créer un lien avec lui, l’aider à raconter ce qu’il vit, sa façon de percevoir le monde et à comprendre ce qu’il ressent.

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Contrairement aux adultes pour lesquels se laisser aller, se prendre au jeu est parfois difficile la première fois, ces freins sont rarement présents chez les enfants. C’est avec beaucoup de spontanéité et de conviction qu’ils se livrent aux expériences proposées.

Par leur grande suggestibilité, leur sensibilité aux symboles et contes métaphoriques et leur aptitude à être à l’écoute de leurs ressentis, de leurs émotions, les enfants nous ouvrent grand les portes de leur monde et ils accèdent bien plus aisément à leurs ressources intérieures.

Ces capacités naturelles d’une part nous permettent de faire émerger et de décrypter plus facilement les conflits intérieurs qui les animent, et d’autre part leur permettent d’identifier par eux-mêmes des options différentes, des solutions à leurs problématiques et d’assimiler de nouveaux apprentissages. Et ceci quelle que soit la difficulté abordée.

De ce fait, avec les enfants la PNL peut s’avérer encore plus rapide et efficace qu’avec les ados ou les adultes. Cependant, il est important de rester conscient que rien ne peut se faire, que l’intervenant soit un psychologue ou un autre thérapeute, si l’enfant n’a pas le désir réel de voir intervenir un changement. Si l’enfant est volontaire, alors la PNL est une méthode idéale pour l’aider à définir et mettre en place ses propres solutions efficaces et adaptées à sa personnalité.

C’est pourquoi il est essentiel de préparer l’enfant avant le premier entretien en prenant le temps de répondre aux questions qu’il pourrait se poser.

Préparez votre enfant à cette rencontre  !

« C’est qui cette dame qu’on va voir ? »
« Pourquoi tu m’emmènes la voir ? »
« Que va-t-elle me faire ? »…

Ce sont certaines des questions que votre enfants aura envie ou, au contraire, n’osera pas vous poser. Il est important de répondre à toutes ses questions avant le premier rendez-vous, afin de le rassurer et de lui éviter de se faire des représentations négatives.

Qui n’aurait pas peur d’une rencontre avec une inconnue avec laquelle on parlerait de ce qui ne va pas ?
Pour que je puisse établir une relation avec votre enfant il doit se sentir en sécurité. Et préparé, un enfant sera moins inquiet à l’idée de parler de ce qui pose problème..

Vous pouvez lui dire par exemple, que je ne suis ni un médecin, donc que je ne toucherai pas son corps, ni une maîtresse, donc que je ne lui donnerai pas de devoirs, ni un parent, donc que je ne le gronderai pas.

Faites-vous confiance pour trouver les mots qui vous paraissent les plus justes, les plus appropriés à sa problématique et adaptés à son âge. Expliquez-lui que je suis une personne avec qui vous allez parler, en sa présence, pour essayer de comprendre pourquoi : il est triste, il fait des cauchemars, il a peur, il fait des colères… et pour lui permettre d’aller mieux. Dites-lui qu’il pourra parler lui aussi, s’il le souhaite, et qu’il va surtout s’amuser, faire des dessins et des jeux.

La durée et le déroulement des entretiens

Les 3 premiers entretiens durent 1 heure.
Les entretiens suivants de 45 min à 1 heure.

Lors du 1er entretien il est préférable que les deux parents soient présents car aucun travail ne peut se faire sans eux. Si la présence des deux parents n’est pas possible, l’entretien peut avoir lieu avec uniquement l’un d’entre eux, cependant il est impératif que les 2 parents soient d’accords pour que leur enfant soit suivi.

Dans un 1er temps, en présence de ses parents je demande à l’enfant son nom, son âge, s’il sait qui je suis et pourquoi il est là, tout en le rassurant quant au déroulement de l’entretien. Puis, je questionne les parents sur l’origine de la demande et sur l’histoire de vie de leur enfant : sa naissance, sa famille, son développement et ses acquisitions, sa place à l’école et avec ses pairs, ses difficultés passées et présentes… cela me permet d’avoir un éclairage global sur lui. Tout au long de cet échange, j’observe l’enfant et en fonction de ses réactions je le questionne. Il peut également intervenir à tout moment.

Dans un 2e temps, après m’être assurée que cela ne l’angoisse pas, je prends un temps seule avec l’enfant. Je lui explique le principe de confidentialité : ce qu’il me dira une fois papa et maman sortis de la pièce restera entre nous sauf s’il souhaite leur en parler lui même ou qu’on en reparle avec eux. Afin de commencer à créer un lien avec lui je lui montre également les différents jeux, figurines, images, feutres et crayons de couleurs… dont nous pourrons nous servir pendant nos prochaines rencontres.

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À partir du 2e entretien, je reçois les parents un petit temps en début de séance. Le temps restant est ensuite entièrement consacré à l’enfant.

Au cours du 3e entretien, pendant le temps avec les parents, nous faisons un bilan de l’évolution de la situation et de la problématique de l’enfant. Puis, tous ensembles et en fonction de la volonté de l’enfant, car aussi jeune soit-il je considère qu’il fait partie prenante de son suivi, nous évaluons la nécessité de poursuivre ou pas les séances. S’il y a lieu, nous en déterminons alors la fréquence.

Soyez acteur du bien-être de votre enfant

La colère, l’agressivité, l’ennui, la tristesse… sont autant de signes que votre enfant a peut-être besoin d’une aide extérieure, ponctuelle ou plus longue. Si vous vous inquiétez pour votre lui, s’il présente des symptômes ou des comportements inhabituels, qu’ils soient transitoires ou persistants, la PNL peut vous apporter, à l’un comme à l’autre, des solutions.